Merci pour votre question, qui intervient juste après celle de M. Molac et constitue un parfait exemple de l'équilibre que nous devons trouver. Les zones intermédiaires me semblent confrontées à un véritable problème. Elles ont d'abord subi, à l'occasion des deux dernières PAC, des transferts importants – qu'il s'agisse des transferts entre filières ou des paiements redistributifs. Devons-nous continuer à procéder à ces transferts ? Une telle option serait bénéfique à des régions telles que celle représentée par M. Molac, mais très pénalisante pour la vôtre, monsieur le député.
Deuxième point : certains estiment qu'il faut augmenter la rémunération dans les zones intermédiaires. Les enveloppes au titre des paiements de base étant figées, il n'y a d'autre possibilité pour ce faire que d'opérer un transfert du deuxième pilier vers le premier pilier, c'est-à-dire d'effectuer un prélèvement sur l'ICHN ou les mesures agroenvironnementales (MAE) – je vous laisse imaginer la réaction de celles et ceux qui se sont exprimés sur ce sujet – ; ou d'engager un transfert massif des aides couplées vers les paiements de base. Libre à vous d'évoquer cette dernière hypothèse avec le président Chassaigne, mais je crains qu'il ne se montre peu commode dans sa réponse.