…et qu'il faut donc que celle-ci se traduise dans l'indication de l'origine du produit. Ce n'est pas la même chose de manger un poulet issu d'un élevage français et un poulet issu d'un élevage brésilien, d'un point de vue environnemental comme d'un point de vue nutritionnel. Or aujourd'hui, dans une cantine scolaire, on ne sait pas quel poulet l'on mange : c'est pour moi un gros problème.
C'est bien pourquoi, que ce soit dans le cadre de l'examen de cette proposition de loi ou dans celui des mesures que je pourrais être conduit à prendre par arrêté, je ferai tout pour faciliter l'indication de l'origine. Je soutiendrai donc l'article que vous avez évoqué.
C'est aussi pourquoi nous nous battons en ce moment pour la mise en œuvre des articles relatifs à l'origine adoptés dans le cadre de la loi sur l'économie circulaire l'an dernier, qui reprenaient les articles censurés de la loi ÉGALIM.
En outre, la question des origines se pose aussi au niveau européen, suite à la saisine par le groupe Lactalis de la Cour de justice européenne sur la réglementation de l'origine du lait. Je mènerai aussi ce combat au niveau européen, parce que je crois beaucoup à l'origine, comme à la pertinence de développer au maximum les indications en ce domaine.