Pour ce qui concerne la prise en compte des spécificités des zones intermédiaires dans le cadre de l'écorégime : oui et archi-oui ! Comme je n'ai cessé de l'expliquer cet après-midi, l'écorégime est un des éléments permettant aux zones intermédiaires de retrouver des niveaux de paiement de base un peu plus élevés. En effet – pardon si mes propos sont très techniques, mais cela permettra à ceux qui nous écoutent d'avoir toutes les précisions sur ce point –, dans la mesure où, en matière d'écorégime, la convergence est totale et que le niveau moyen des paiements de base dans les zones intermédiaires est souvent en dessous de la moyenne, ce dispositif leur est favorable. Même s'il ne concerne que 20 % à 30 % des aides, ce serait une évolution qui irait dans le bon sens.
Par ailleurs, les évaluations montrent que, si l'on prend le critère de la diversification des cultures, les zones intermédiaires ont plus facilement accès à l'écorégime que les zones très productives. Ce n'est pas forcément intuitif, mais quand on regarde de près, on se rend compte que, du fait des contraintes agronomiques liées aux spécificités de leurs sols, ces territoires ont souvent déjà opéré une diversification importante. Ainsi, dans votre beau département de Meurthe-et-Moselle, le taux d'accès des zones intermédiaires à l'écorégime est très élevé.