Il faut en effet assurer l'accessibilité. J'insiste sur un point : l'écorégime est le mécanisme d'accélération des transitions agroécologiques mais certains le présentent comme un instrument de financement. L'écorégime ne finance pas : il prélève et rend, c'est très différent. La réalité est bien la façon dont vous avez présenté l'écorégime : c'est un prélèvement que l'on rend dès lors qu'existent certaines pratiques, ce qui montre, répétons-le, ce que le monde agricole fait en faveur de la préservation de l'environnement et que peu de secteurs d'activité accepteraient.
L'écorégime doit donc être accessible, c'est certain, et nous y travaillons en explorant trois possibilités : la diversification culturale, les infrastructures agroécologiques, la certification. Reste à préciser ce que recouvrirait chacune de ces voies. De quelle certification parlerait-on ? De quelles infrastructures agroécologiques s'agirait-il ? Des passerelles pourront-elles être envisagées entre ces trois voies ?
Une chose est sûre, les règles définies par le Conseil européen nous imposent, quel que soit le nombre de voies que nous choisirons, de prévoir au moins trois niveaux d'écorégime : un niveau zéro, un niveau standard et un niveau élevé. Pour l'heure, nous envisageons donc ces trois voies et, pour chacune d'elles, ces trois niveaux. Ici aussi, le diable se niche dans les détails : nous travaillons donc en concertation avec les parties prenantes pour déterminer la juste accessibilité pour nos agriculteurs.