Je ne peux pas répondre avec précision à vos questions, madame Essayan, car nous travaillons encore sur les modalités des différentes certifications. Nous connaissons bien sûr la certification HVE 3 et la certification Biodiversité, mais la certification CE 2+ reste à créer. Dans tous les cas, ces dispositifs ne constituent que des passerelles. Un agriculteur ne peut se satisfaire, en effet, d'obtenir seulement le niveau standard de l'écorégime. Il cherchera automatiquement à avoir accès au niveau le plus élevé.
Nous réfléchissons également à des certifications sur des productions spécifiques, aux réalités agronomiques très particulières, mais aussi à l'approche bas carbone, qui pourrait être très intéressante en matière de certification, mais qui n'est pas encore finalisée. Ces travaux sont en cours et n'ont pas besoin d'être achevés au stade de la maquette budgétaire. Ils seront complétés au fur et à mesure et discutés au niveau européen.
En tout état de cause, il me semble pertinent de développer des approches différenciées – diversification culturale, certification ou infrastructures agroécologiques – pour les écorégimes. Un travail important doit encore être mené pour analyser les enjeux de ces différentes approches selon les territoires et déterminer les degrés d'accessibilité des niveaux les plus élevés. Les travaux se poursuivent et font l'objet de nombreux échanges.