Je tiens tout d'abord à remercier le groupe Agir ensemble et son président Olivier Becht pour l'organisation de ce débat. Depuis le premier jour de la crise, nous avons fait le choix de protéger les TPE et les PME. Nous continuerons de défendre ce choix aussi longtemps que la situation sanitaire nous conduira à prendre des mesures de restriction dans l'activité des entreprises.
La stratégie du « quoi qu'il en coûte » a permis à notre économie de résister. Elle permettra à notre économie de rebondir. Le premier trimestre 2021 l'a montré, avec une croissance de 0,4 %. Depuis le début de la crise, la rapidité et l'adaptabilité ont été les maîtres mots de notre action. Je remercie ici très sincèrement les parlementaires qui ont positivement appuyé l'action du Gouvernement.
L'objectif que nous nous sommes fixé avec Bruno Lemaire depuis plusieurs mois n'a pas changé : toute entreprise saine avant la crise doit, grâce au soutien de l'État, être prête au moment de la reprise. Nous ne sommes pas encore au bout du chemin, mais je peux vous assurer que le Gouvernement répondra présent pour accompagner les entreprises, y compris durant la période de reprise.
Depuis le mois d'octobre, face à la dégradation de la situation sanitaire en France, le Gouvernement s'est continuellement adapté pour répondre à la situation des entreprises. Grâce à une mobilisation de tous les instants, qu'a soulignée M. Potterie, nous avons pu identifier les manques – ces fameux « trous dans la raquette » – et en combler une grande partie. Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, j'espère que la raquette de tennis ne sera plus, dans quelques jours, qu'une raquette de ping-pong, et que nous aurons donc répondu à l'ensemble des préoccupations des entrepreneurs.
Depuis le début de l'année, nous prenons en charge les coûts fixes non couverts des entreprises réalisant plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires, ou ayant des charges fixes élevées, comme les salles de sport et de loisirs d'intérieur, les eaux et le thermalisme. J'ai reçu cet après-midi des représentants des discothèques, et leur ai indiqué qu'ils seraient désormais éligibles à ce dispositif.