Le rapport de Benoît Cœuré confirme d'ailleurs l'appréciation très favorable des entrepreneurs sur l'action économique du Gouvernement pendant cette crise.
Une conséquence, particulièrement visible, se mesure concrètement : nous avons constaté en 2020 une baisse significative du nombre de défaillances d'entreprises, qui se poursuit au cours du premier trimestre 2021. Néanmoins, lors de la reprise de l'activité, je resterai vigilant quant à la solvabilité des entreprises et au remboursement de leur emprunt, car nombre d'entre elles craignent de ne pouvoir assumer leurs dettes.
Alors que le Président de la République a indiqué un calendrier de réouverture, j'entends la préoccupation de certains secteurs, qui ne reprendront pas une activité normale dès la levée des restrictions sanitaires : je pense notamment au secteur de l'événementiel, aux discothèques ou encore aux restaurants et aux hôtels dépendant du tourisme international, en particulier à Paris.