Tout d'abord, concernant la réforme du maintien en condition opérationnelle, vous connaissez l'état de départ, qui était profondément insatisfaisant – j'en ai pris tout à l'heure quelques exemples.
Ce que nous avons voulu, c'est responsabiliser les différentes parties prenantes, déresponsabilisées par une grande multiplicité des contrats qui faisait que personne ne se sentait finalement responsable des problèmes que nous rencontrions. En verticalisant ces contrats, nous avons identifié un maître d'œuvre, et c'est celui qui a conçu le système. C'est donc la garantie d'une meilleure efficacité et nous le faisons main dans la main avec ceux qui, dans nos armées, sont chargés de l'entretien des matériels.
J'ai eu l'occasion comme vous de me rendre à l'AIA – atelier industriel de l'aéronautique – de Clermont-Ferrand ; je ne partage pas tout à fait le point de vue que vous avez défendu, mais je suis prête à y retourner…