Le service national universel, vous l'avez fort bien dit, est un facteur d'unité et de cohésion de notre nation. Il s'adresse à nos jeunes qui ont besoin d'engagement, qui sont à la recherche de sens et qui ont souvent, plus que d'autres, envie d'exprimer leur solidarité. C'est un projet très fédérateur.
Nous avons été un peu brisés dans notre élan par la crise sanitaire puisque c'est à l'été 2019 que nous avons déployé de façon très expérimentale le tout premier embryon de service national universel. Un peu moins de 3 000 jeunes ont bénéficié pendant quinze jours d'une vie en collectivité, ce qui n'est pas fréquent par les temps qui courent ; ils ont appris à se connaître, à s'apprécier et à cohabiter.
D'autres développements avaient été prévus mais, du fait de la crise sanitaire, nous n'avons malheureusement pas pu multiplier le nombre de jeunes participant au service national universel en 2020. Nous reprenons le processus et, cette année, à l'été, le dispositif sera ouvert à un nombre de jeunes plus important. Si le ministère des armées n'en est pas le maître d'œuvre, il y contribue fortement ; ce service national n'est pas militaire – cela n'a jamais été sa vocation –, mais mon ministère participe à sa structuration par l'animation de nombreuses sessions, et je crois pouvoir dire que son module figure parmi ceux qui ont été les plus appréciés par la première génération ayant expérimenté le programme. Nous allons donc poursuivre en ce sens.