Ce sont les chiffres de la délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté. Ce sont les chiffres du ministère des solidarités et de la santé. On compte 1,5 million de NEET (Not in Education, Employment or Training – Ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), puisqu'il faut parler anglais, dont un tiers se trouve en très grande précarité, sans compter les centaines de milliers d'étudiants pauvres. Dans ces conditions, on peut donc bien répéter à l'envi « garantie jeunes » et même y ajouter l'adjectif « universelle »…
Nous avons déposé des amendements – qui n'ont pas été jugés recevables – visant à ce que la garantie jeunes devienne vraiment universelle. Pour cela, nous avons repris les propositions du conseil d'orientation des politiques de jeunesse (COJ), notamment la proposition n° 12, consistant à supprimer le critère de NEET parmi les critères d'admissibilité à la garantie jeunes, et la proposition n° 20, consistant à supprimer la limitation de durée pour faire de la garantie jeunes un véritable droit pour les jeunes vulnérables d'accéder à l'autonomie. Je le répète, c'est le COJ qui demande que la garantie jeunes ressemble davantage à une garantie jeunes universelle.