Nous divergeons donc sur la méthode : une allocation, oui, mais avec un accompagnement obligatoire, qu'il faut renforcer. Je tiens d'ailleurs à saluer à nouveau le travail réalisé par les missions locales. Je vous rejoins sur un point, monsieur Ruffin : il existe effectivement un maquis d'aides. Mais qui peut guider les jeunes et les accompagner, sinon les référents des missions locales, dans leur travail au quotidien ? C'est cela qu'il faut renforcer et déployer plus largement : il faut permettre aux jeunes de bénéficier d'un accompagnement à la hauteur de leurs besoins. Une allocation, c'est une assignation à domicile. Il est hors de question de la verser sans accompagnement : les deux sont totalement indissociables !
Nous rejetons donc cet amendement, car l'expérimentation doit être un projet national, l'extension du RSA que vous proposez étant une réforme structurelle.