Nous devons accompagner nos jeunes – qui nous écoutent peut-être aujourd'hui – non seulement en les aidant à trouver leur voie, qu'il s'agisse de formation, d'instruction ou d'un métier, mais aussi sur le plan financier. Ils ont besoin de ces deux types d'accompagnement.
Le problème, c'est qu'on ne leur apporte pas toujours de réponse. Nous le voyons bien dans les territoires : malgré les efforts des missions locales, il y a toujours des jeunes invisibles, mais aussi des étudiants que l'on croise dans les files d'attente pour obtenir de l'aide alimentaire. Nous devons offrir à ces jeunes un accompagnement financier parce que nous ne pouvons les laisser vivre dans une forme d'indignité scandaleuse. Les deux volets de l'accompagnement sont nécessaires. C'est presque un droit opposable que nous devons proposer à ces jeunes.