Quoi qu'il en soit, je suis d'accord pour mobiliser des recettes supplémentaires, afin que le partage des richesses soit plus équitable – on l'attend tout de même depuis le début du quinquennat – et de répondre aux urgences sanitaires et sociales provoquées par cette crise, s'agissant notamment de la jeunesse, comme on l'a rappelé à l'occasion des textes déjà examinés aujourd'hui.
Je voterai donc en faveur de ce texte pour rendre un peu de dignité à la jeunesse, aux plus précaires et aux ouvriers, mais aussi pour répondre dans une certaine mesure aux enjeux climatiques. Je le voterai aussi pour les plus riches. Je sais que cela peut surprendre, mais je me dis que si j'avais été riche hier et qu'avec cette crise je l'étais devenu bien plus encore, même archiriche, je ne me sentirais pas très à l'aise avec cet argent. Ce n'est pas de l'argent très propre.