Vous n'avez donc pas à vous inquiéter pour les bénéfices de Sanofi.
Cette taxe ne s'attaque pas non plus aux profits mais aux surprofits ; il est intellectuellement malhonnête de faire semblant de ne pas le comprendre.
Je rappelle que, dans le premier projet de loi de finances rectificatives de 2017, la majorité a voté, avec l'accord du Gouvernement, une taxe plus élevée que celle que nous proposons ; ce n'est donc pas non plus une taxe confiscatoire. Vous l'aviez fait au nom de la règle sacro-sainte des 3 % de déficit : vous pouvez le faire à un moment où les besoins sociaux sont immenses.