Le débat va maintenant s'engager, mais je le redis avec gravité : nous sommes ici par la volonté du peuple – et « nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes », disait Mirabeau. Prenons garde, chers collègues : si nous ne faisons rien, si nous n'engageons aucune réforme institutionnelle et si nous maintenons un système qui déforme la volonté populaire, alors nous pourrions sortir d'ici par une vague populaire dégagiste, ou peut-être même par la force des baïonnettes, si l'on en croit l'inquiétant appel récemment lancé par quelques militaires…
Il est temps de résoudre la crise démocratique et de changer les institutions. Tel est le sens du texte que nous vous proposons.