De la même manière, nous ne pourrions plus appliquer une quarantaine aux personnes venant de pays où circulent des variants, dont certains pourraient d'ailleurs être résistants aux vaccins, ce qui signifie que nous mettrions le pays en danger.
J'estime donc qu'il y a urgence à rejeter la motion de rejet préalable. Certes, des points restent à discuter, mais encore faut-il que nous puissions continuer d'examiner le texte.
Or si nous votons la motion de rejet, il n'y aura pas de discussion, ce qui veut dire que le 1er juin, nous reviendrons à la situation normale, en faisant comme s'il ne continuait pas à y avoir près de 20 000 contaminations par jour et comme si les services de santé n'étaient plus sous tension.
Je trouve assez étonnante cette attitude de la part du groupe socialiste ; quarante ans jour pour jour après l'élection du président François Mitterrand, cela montre que beaucoup de temps s'est écoulé depuis qu'il pouvait incarner le sens des responsabilités et une certaine idée de la France.