Non : des commerçants vont reprendre leur activité début septembre, avec une perspective de trois semaines si la situation n'est pas complètement stabilisée. Cela crée de l'anxiété dans les milieux économiques ; or l'anxiété, ce n'est pas bon pour la confiance et ce qui n'est pas bon pour la confiance n'est pas bon pour la croissance.
Il ne s'agit pas de dépouiller le Parlement de ses prérogatives. Je veux bien prendre devant vous l'engagement suivant : si la situation sanitaire l'exigeait et si, malgré tous les efforts consentis, un nouveau départ épidémique justifiait hélas qu'on prenne des mesures d'exception au-delà du mois d'octobre, je reviendrai devant vous en septembre pour vous présenter un projet de prorogation. Je n'ai aucune difficulté à le faire, nous l'avons d'ailleurs déjà fait puisque c'est le huitième projet de loi que nous présentons en la matière. Mais ne nous privez pas de la possibilité de prolonger de quelques jours ou de quelques semaines des mesures – même très localisées et transitoires – pour éviter de nouvelles flambées épidémiques à la rentrée.