Monsieur le député, votre amendement est satisfait car le texte prévoit déjà la possibilité de présenter un document certifiant le rétablissement de la personne concernée : soit un test positif – c'est la formule qui, à ce stade, a été retenue au niveau européen et que nous retenons au niveau français –, soit, le cas échéant si cela devait être confirmé par les autorités sanitaires, un test sérologique.
Le Conseil scientifique a rendu un avis très clair sur la question : à ce jour, il ne recommande pas le recours aux tests sérologiques pour valider le rétablissement d'une personne, et c'est également la direction qu'est en train de prendre la discussion au niveau européen. Cela pourrait évidemment changer en fonction de l'avis des autorités scientifiques mais, pour l'heure, nous opterons pour un test positif, en estimant qu'il suffit, au bout d'un délai de deux semaines, à confirmer l'immunité de la personne concernée.
La question de savoir si cette immunité est acquise pour la période courant de deux semaines à deux mois ou de deux semaines à six mois est en débat et nous sommes en train de la creuser avec le Conseil scientifique mais, pour le moment, les autorités scientifiques demandent de ne pas utiliser les tests sérologiques. Si le recours à ces tests devait être validé à l'avenir, la formulation prévue nous permettra de les ajouter au dispositif. L'objectif que nous recherchons est donc de ne pas fermer la porte aux tests sérologiques, mais de ne les utiliser que lorsque les autorités scientifiques françaises et européennes les valideront.
Votre amendement étant satisfait, je vous demande de le retirer, à défaut de quoi l'avis du Gouvernement sera défavorable.