Le seuil des 1 000 personnes ne veut donc rien dire ! Il serait plus pertinent d'introduire une règle fondée sur la densité de personnes, la superficie du lieu, la réception du public, en intérieur ou en extérieur, ou encore le caractère plus ou moins confiné des lieux, dont dépend la circulation du virus.
Pour l'heure, le texte est aveugle, très administratif et ne répond à aucune de nos interrogations. Il m'apparaît même angoissant, stressant. Sous couvert de nous rendre un peu nos libertés, il nous enferme et, surtout, ne rend absolument pas la loi lisible et intelligible, ce qui se trouve pourtant être l'une de nos premières fonctions.
Ou bien souhaitons-nous nous en remettre à un décret d'application, au risque que le Gouvernement nous refasse le coup de la distinction entre lieux essentiels et non essentiels – ce que je ne souhaite pas ? Cela me rappelle d'ailleurs ce sketch, qui appartient peut-être à l'ancien monde, où un épicier demande à son client s'il veut une bouteille en verre ou en plastique et une boisson avec ou sans bulles. Il convient de clarifier le texte !