Celles-ci sont donc implicitement exclues du dispositif, et nous sommes nombreux à ne pas vouloir introduire d'exception au critère de grand rassemblement.
Deuxièmement, le pass sanitaire n'a pas vocation à couvrir des activités qui, par leur nature, présentent une dangerosité épidémique intrinsèque. Nous le savons, et je l'ai rappelé en commission : le pass sanitaire ne peut s'entendre qu'avec un strict maintien des gestes barrières pour les activités auxquelles il s'applique, notamment parce que la vaccination n'empêche pas d'être porteur du virus et de le propager. Ce constat justifie d'ailleurs le maintien de mesures restrictives, y compris pour les personnes vaccinées, ainsi que l'a rappelé le Conseil d'État. Les discothèques présentent malheureusement des risques importants en matière de diffusion épidémique, dans un contexte aggravé par l'alcoolisation, le tabagisme et la fête – qui est certes légitime et que je ne juge pas, bien au contraire, mais qui, avouons-le, ne favorise pas le respect des gestes barrières.