Je sais que les différents acteurs du monde de la nuit ont présenté des protocoles sanitaires avec beaucoup de sérieux et de bonne volonté. J'observe simplement que le Haut Conseil de la santé publique a eu à se prononcer sur ces protocoles et qu'il ne les a malheureusement pas retenus.
Je tiens tout de même à préciser que le monde de la nuit n'est ni ignoré ni oublié, ni abandonné, qu'il s'agisse de l'accès sans condition au fonds de solidarité, des diverses aides extraordinaires mises en place, de la prise en charge à 100 % de l'activité partielle, des exonérations de cotisations sociales patronales, du prêt garanti par l'État ou des dispositifs d'accompagnement spécifiques mis en place. L'État est là et le restera.
Je ne suis cependant pas naïf et je sais que ces mesures ne suffiront pas à atténuer le désarroi des patrons de discothèque. Je l'entends et je le comprends. J'ai donc étudié avec attention les amendements soumis à notre Assemblée. Le problème demeure malheureusement insoluble, dans la mesure où ces établissements accueillent des activités qui – inutile de se voiler la face – ne permettent pas le respect des gestes barrières et présentent un risque épidémique disproportionné, même avec le pass sanitaire, dont ce n'est de toute façon pas la vocation.