Nous devrons évidemment poursuivre cette ambition en vue de la présidence française de l'Union européenne. Avec Élisabeth Borne, ainsi qu'avec le Président de la République et le Premier ministre eux-mêmes, nous avons réuni les partenaires sociaux avant le sommet de Porto et continuerons cette consultation tout au long des mois qui viennent et durant la présidence française.
Je citerai quelques priorités, car ce dossier social sera évidemment au cœur de cette présidence. Tout d'abord, il y a enfin un projet de directive européenne visant à instituer – car ce n'est aujourd'hui pas le cas – un salaire minimum décent dans tous les pays de l'Union, et j'espère que nous pourrons le faire aboutir sous présidence française. Je pense aussi, puisque nous serons alors dans l'après-crise, aux droits des travailleurs des plateformes, des livreurs Uber ou Deliveroo qui travaillent dans les rues de nos villes et n'ont aujourd'hui pas de protection sociale reconnue par les textes européens. Nous y travaillerons aussi. Nous avancerons également pour ce qui concerne la formation et l'égalité salariale hommes-femmes. Ces questions seront au cœur de la présidence française.