Il se fonde également sur l'article 48, alinéa 1.
Je ne peux que reprendre le mot de « mépris » à l'égard du Parlement, prononcé par mon collègue Brindeau. Je vous avoue que j'ai été absolument sidérée en lisant la presse ce matin, même si notre collègue Latombe avait mentionné la publication de cette interview pendant les débats hier soir.
Nous n'avons cessé hier après-midi et hier soir de poser des questions au ministre Olivier Véran sur les modalités d'application du pass sanitaire. Nous n'avons obtenu aucune réponse. Et pour cause : elles avaient été données à des journalistes le matin même par le Premier ministre, lequel n'a pas daigné se présenter tout à l'heure à l'Assemblée lors de la séance des questions au Gouvernement. Certes, il assistait à la cérémonie d'hommage au policier Éric Masson, ce qui est tout à fait compréhensible.
Cependant, puisque des travaux parlementaires sont en cours, la moindre des choses aurait été que le ministre qui était au banc hier réponde à nos questions, sachant que des annonces étaient prévues et que les réponses allaient se retrouver dans la presse le lendemain matin. Voilà une illustration assez flagrante du mépris du Gouvernement envers le Parlement.