Il faut donc s'y prendre autrement. Interdire la recherche à partir de décembre n'aurait pas de sens, et personne ne le souhaite. Mais ce n'est pas sous la forme proposée qu'il faut conserver les données et – j'y reviens – elles ne doivent pas être pseudonymisées. La plupart des gens ne connaissent pas la différence entre « anonyme » et « pseudonyme » et s'imaginent que la pseudonymisation entraîne elle aussi l'effacement des références. Au contraire : elle est réversible ! La CNIL le réaffirme dans tous ses documents, dans toutes ses décisions, dans tous ses avis. Quelques lignes suffisent à l'expliquer de façon très simple et pédagogique sur son site internet. Allez-vous vous asseoir sur l'autorité de la CNIL – l'autorité nationale de contrôle, reconnue pour ses compétences – et voter comme un seul homme en considérant que tout ceci n'est pas grave dans un contexte de crise ? Eh bien non !