…et qui nous conduit à siéger encore au-delà de minuit, M. Véran affirme benoîtement que, bien entendu, il écoute la représentation nationale. Tel un chat, il retombe sur ses pattes. Monsieur le ministre, si vous nous aviez davantage écoutés hier et un peu moins snobés, nous n'en serions sans doute pas là ce soir.
J'en viens à l'amendement du Gouvernement qui, par rapport à la rédaction initiale de l'article 1er , ne fait que fixer au 30 septembre la date de fin du régime transitoire. On gagne un mois, ce n'est tout de même pas rien. Mais cela signifie que tous les arguments que l'on nous opposait hier n'avaient aucune valeur ! Depuis qu'il a été mis en minorité, le ministre avale son chapeau : ce qui n'était pas approprié hier est désormais très bien. C'est votre affaire, vous la gérerez entre vous. En ce qui nous concerne, nous en restons, de manière assez logique, à notre ligne de conduite et à la date du 30 août : trois mois, c'est la durée que préconisait le rapport relatif au régime juridique de l'état d'urgence sanitaire que j'ai commis avec Sacha Houlié, même si le décompte peut varier en fonction du point de départ retenu. Nous sommes cohérents avec les positions et les principes que nous défendons depuis le début et avec les valeurs auxquelles nous croyons.