Je réalise en effet que nous avions déposé des amendements sur ces alinéas. Une fois supprimés, nous ne pourrons pas les défendre et je voulais tout de même en dire un mot. Il s'agit en particulier de la parité au sein des jurys de sélection ou de concours des établissements d'enseignement supérieur, qui fait partie des demandes que nous avions formulées en commission et qui avaient été rejetées.
Nous avions également demandé le relèvement de 30 à 40 % de la part minimale de personnes de chaque sexe au sein de ces jurys de sélection ou de concours. Il en va de même pour les indicateurs relatifs à l'égalité des chances entre les femmes et les hommes dans les formations supérieures, dont nous souhaitons qu'ils ne soient pas que des indicateurs globaux : leur évolution doit apparaître clairement tout au long des parcours de formation.
Ce que nous voulons, c'est que ce projet de loi permette d'aboutir à la parité réelle au sein des filières sélectives de l'enseignement supérieur.