Il prévoit que les sociétés concernées disposeront d'un délai de six ans, et non de huit ans, pour se mettre en conformité avec la règle de parité. Cette préconisation me paraît d'autant plus raisonnable qu'elle émane du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, lequel travaille depuis de nombreuses années sur l'absence notable de quotas dans les instances dirigeantes.
Dans tous ses rapports annuels, le Haut Conseil consacre à ce sujet un chapitre dans lequel il présente une évaluation et formule des préconisations. Nous pouvons prendre en considération son avis et lui faire confiance lorsqu'il estime que le délai de six ans est suffisant. En accélérant le calendrier, une telle mesure rehausserait l'ambition de ce texte.