Ce sont deux amendements déposés par ma collègue Paula Forteza.
Aides-soignantes, caissières, infirmières, femmes de ménage, la crise sanitaire nous a rappelé l'importance de nombreux emplois à prédominance féminine dont la rémunération n'est pourtant pas toujours à la hauteur de leur valeur sociale. Il est donc proposé de corriger les écarts salariaux en obligeant les entreprises d'au moins 11 salariés – amendement n° 62 – et les administrations comptant au moins 11 agents – amendement n° 63 – à établir un programme d'équité salariale prévoyant notamment un ajustement par rapport aux écarts identifiés. L'équité salariale se distingue du principe « à travail égal, salaire égal » et repose sur le fondement d'« un salaire égal pour un travail de valeur égale ».