La loi de 2001 relative à l'IVG et à la contraception prévoyait des cours d'éducation à la sexualité dans les écoles primaires, les collèges et les lycées, à raison de trois séances par an. On s'aperçoit, grâce à un rapport du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, daté de 2016, que seule une petite minorité de jeunes ont réellement accès à ces séances au cours de leur scolarité. On se rend compte de l'enjeu de cette éducation à la sexualité en matière de santé publique et d'égalité entre les hommes et les femmes. Vingt ans après l'entrée en vigueur de la loi, son application reste parcellaire et inégale selon les territoires. En l'absence de ces cours, les jeunes risquent de se tourner, et se tournent, vers internet et la pornographie pour obtenir des réponses à leurs questions.
Le présent amendement des députés du groupe La République en marche demande au Gouvernement un rapport évaluant l'application de cette loi, les difficultés rencontrées dans sa mise en œuvre et les propositions pour les pallier. Il sera aussi l'occasion d'établir un bilan sur l'apport de ces séances à la lutte contre les stéréotypes de genre.