Je me permets de prendre la parole d'abord pour exprimer une pensée à l'égard d'une de mes collaboratrices, qui a quitté le cabinet aujourd'hui : elle a travaillé sur ces sujets de manière très profonde, au Parlement et dans mon cabinet, au sein du ministère de l'économie, des finances et de la relance. Je veux aussi saluer le travail transpartisan et interministériel qui permet aujourd'hui le vote de ce texte, et je veux remercier tous ceux qui y ont contribué par leurs travaux préparatoires.
Vous savez à quel point le chemin est long, mais cette proposition s'insère dans la série de lois cherchant à construire une parité réelle entre les femmes et les hommes dans nos vies, dans notre société et dans notre économie – je pense en particulier à la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel et à la loi relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite loi PACTE. Pour des raisons non seulement d'équité sociale, mais aussi de compétitivité économique, nous voulons que cette proposition de loi avance rapidement et qu'elle soit promulguée avant la fin de la législature : je sais que cela tient à cœur à Bruno Le Maire.
Enfin, je veux souligner que la parité est un combat de tous les jours et qu'il ne doit pas seulement concerner les femmes dirigeantes : celles qui se trouvent en bas de l'échelle sociale doivent, elles aussi, en bénéficier et nous devons continuer à mener le combat.