Notre environnement dégradé affecte de façon dangereuse, voire mortelle, l'état de notre santé. L'OMS estime qu'en Europe, plus de 20 % de la mortalité découle de maladies chroniques liées à l'environnement. La dégradation de l'environnement constitue donc l'une des toutes premières causes avérées de notre mortalité.
Par ailleurs, la crise sanitaire de la covid-19 nous a renvoyés à nos responsabilités de colocataires de cette planète en mettant en évidence les interactions entre santé humaine, santé animale et santé de l'environnement.
Nos comportements collectifs à l'encontre de l'environnement ont des impacts décisifs sur la biodiversité et l'équilibre climatique, et ne sont pas étrangers à l'apparition des infections virales zoonotiques. Il est donc indispensable de mener une politique publique de prévention contre les effets de nos environnements malades.
En la matière, les attentes de nos concitoyens et de tous les acteurs de nos territoires sont de plus en plus pressantes. Depuis 2004, la France élabore un plan national santé environnement (PNSE) destiné à répondre à ces questions. Ce plan quinquennal, copiloté par les ministères de la santé et de l'environnement et coconstruit avec le groupe d'études « santé environnementale » que j'ai l'honneur de coprésider, tient compte de l'évolution des connaissances scientifiques et des attentes de la société.
Madame la ministre, alors que le quatrième PNSE vient d'être rendu public, pouvez-vous informer la représentation nationale des actions concrètes prévues pour protéger la santé des Français contre les effets nocifs de l'environnement ?