Monsieur Ciotti, nous savons parfaitement que votre propos ne s'adresse pas à l'Assemblée – vous connaissez en effet le règlement, mieux que moi, même – mais, en réalité, aux électeurs qui vous regardent. Vous jugez absolument indispensable d'apparaître à la tête du mouvement qui s'est exprimé – légitimement, du reste – aux portes de l'Assemblée nationale.
Vous aimez le sport, me semble-t-il ; lorsqu'un journaliste fait un compte rendu sportif, il y a toujours quelqu'un qui saute derrière lui pour se faire voir. Vous êtes celui-là, monsieur Ciotti.