Monsieur Bernalicis, un article de presse mentionne je ne sais quelle turpitude de je ne sais qui, et le procureur décide alors d'ouvrir une enquête. Ce premier article ne peut pas être le fruit d'une violation du secret de l'enquête, puisque, par définition, celle-ci n'était pas ouverte lors de la parution. C'est donc un cas qui ne nous concerne pas.
En revanche, si, comme cela arrive souvent trop souvent, des violations successives du secret de l'enquête alimentent un journal ou des journalistes dûment triés sur le volet, lesquels vont feuilletonner, toujours à charge parce que l'innocence n'a pas beaucoup d'intérêt médiatique, nous souhaitons mettre un terme à ces pratiques, car vous savez comme moi que certains journalistes s'en font une spécialité et que les plaintes déposées pour violation du secret de l'enquête n'aboutissent jamais.