Je voudrais rappeler l'objectif de ce texte, et en particulier de cet article 3 : renforcer la confiance de nos concitoyens dans l'institution judiciaire, dans les institutions en général. Cet article 3 est un article de protection de nos concitoyens.
Lorsque nous avons étendu le secret qui s'applique à la relation entre le client et l'avocat, ce n'est pas l'aspect du secret qui concerne l'avocat que nous avons renforcé, mais bien celui qui concerne le client : on ne peut pas aller chez l'avocat chercher des éléments pour incriminer le client. Il ne s'agit pas de protéger une profession, en l'occurrence celle d'avocat.
Nous serions extrêmement gênés qu'à l'issue de ces débats, nous en venions à protéger un corps, qui serait de surcroît le nôtre. Non, nous n'allons pas dans des permanences parlementaires chercher des éléments pour incriminer les habitants de nos circonscriptions.
Le groupe La République en marche votera contre ces amendements, qui ne s'inscrivent pas dans la dynamique de cet article 3.