Monsieur Savignat, vous faites fausse route. Tout d'abord, si la présence de l'avocat était imposée, cela signifierait que les perquisitions ne pourraient pas commencer tant qu'il n'est pas là : ce n'est absolument pas ce qui est prévu, bien au contraire.
La présence de l'avocat à une perquisition est, en pratique, déjà appliquée et acceptée par les magistrats : nous ne faisons que l'inscrire en détail dans la loi.
Enfin, vous reprenez les arguments autrefois invoqués par ceux qui s'opposaient à la présence de l'avocat en garde à vue. Or plus personne ne conteste cette présence, qui a permis non seulement de renforcer les droits de la défense, mais aussi de sécuriser les procédures. C'est exactement l'objectif de cet amendement.