Il vise à une clarification. L'article 3 encadre de façon renforcée le recours aux réquisitions portant sur les fadettes de la ligne téléphonique d'un avocat, dans le but d'assurer une meilleure protection du secret professionnel. C'est une belle avancée, mais en sa rédaction actuelle l'article omet un cas de figure très particulier et sans doute exceptionnel : celui des réquisitions concernant les données de connexion de la ligne téléphonique d'un bâtonnier. Le texte prévoit seulement que le bâtonnier de l'ordre doit être avisé des réquisitions prises par ordonnance du JLD lorsque celles-ci portent sur les factures téléphoniques d'un avocat. C'est la raison pour laquelle cet amendement précise qu'au cas où un bâtonnier serait lui-même concerné, ce pouvoir de contrôle serait dévolu au bâtonnier d'un barreau limitrophe.