J'ai déposé cet amendement avec mon collègue girondin Florent Boudié, attaché comme moi à nos massifs forestiers, et particulièrement à ceux de la Gironde et des Landes. Il s'agit de relever de 2 à 5 millions d'euros la part maximale des indemnités pour défrichement qui est affectée au Fonds stratégique de la forêt et du bois, et non pas versée au budget de l'État. Ce fonds est en effet un outil de valorisation précieux pour notre filière forestière, à un moment où nous devons relever le défi du réchauffement climatique en misant sur la recherche et l'innovation. Cette légère augmentation du plafond permettrait d'affecter directement les moyens à la politique forestière plutôt que de les reverser au budget général. L'argent issu de la forêt resterait donc dans cette filière et permettrait de financer des actions précieuses pour elle.