Cet amendement vise à restaurer les moyens de Météo France. Pour ma part, je suis allé au rassemblement des personnels de Météo France et du Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA). Mardi dernier, tous les syndicats et les personnels étaient mobilisés pour s'opposer à la suppression de quatre-vingt-quinze postes ETP par an d'ici à 2022. Personne ne remet en question la qualité de Météo France, notamment en termes de prévision des risques. À un moment où l'on nous explique que le climat est quelque chose d'essentiel, nous continuons à nous étonner que l'on affaiblisse ainsi un opérateur public.