Intervention de Jean Lassalle

Séance en hémicycle du mardi 25 mai 2021 à 9h00
Questions orales sans débat — Route nationale 134

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Ma question concerne un dossier que j'évoque sans cesse depuis trente ans, à savoir la route nationale 134, également appelée à l'époque E 7 puisqu'elle devait bénéficier de crédits européens. Je ne sais pas si elle en a obtenu beaucoup, pas à ma connaissance en tout cas, alors que je connais très bien ce sujet.

Comme vous le savez, monsieur le ministre délégué chargé des transports, il s'agit d'une route internationale qui relie la France à l'Espagne. Les Espagnols, pour ce qui les concerne, ont abondamment bénéficié de ces crédits européens, mais il est vrai que leur classement en tant que pays en voie de rattrapage à l'époque les a aidés.

Depuis, nous n'avons plus de nouvelles. Comme ceux qui, à votre place, représentaient le Gouvernement lorsque j'ai posé, à deux reprises, une question sur le sujet, vous me répondrez certainement que quelques crédits ont été programmés pour la liaison entre Pau et Oloron-Sainte-Marie, ainsi que pour la partie située au sud d'Oloron-Sainte-Marie, plus compliquée, où des déviations doivent toujours être réalisées.

Je le sais bien, ce n'est pas de votre faute, monsieur le ministre délégué : vous étiez très jeune quand le président François Mitterrand et le roi Juan Carlos Ier ont avalisé le projet. Il s'agissait alors de construire ou d'aménager une voie secondaire de niveau européen entre la France et l'Espagne, comme cela avait été fait à Puymorens. Malheureusement, ces engagements n'ont jamais été tenus.

Aussi vous ai-je demandé un rendez-vous pour que nous évoquions la question ; j'espère que vous me l'accorderez – j'ai quelques années d'expérience, et c'est la première fois qu'un ministre ne me répond pas. M. Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine, a toujours refusé d'inscrire cette voie dans un contrat de plan, alors que cela nous aurait permis de bénéficier de financements de façon naturelle.

J'évoquerai pour finir le dossier de Beynac, défendu par le président du conseil départemental et ancien député Germinal Peiro. Après l'engagement donné par le Président de la République, la préfète a lancé des travaux… avant d'être mystérieusement mutée. Nous ignorons pourquoi les travaux, qui étaient très avancés, ont cessé.

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