Intervention de Jean-Baptiste Djebbari

Séance en hémicycle du mardi 25 mai 2021 à 9h00
Questions orales sans débat — Route nationale 134

Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des transports :

Vous m'interrogez une nouvelle fois, monsieur Lassalle, sur les travaux de sécurisation relatifs à la route nationale 134 – je loue votre constance. Avant toute chose, je tiens à vous assurer que l'État est pleinement engagé dans la modernisation de cette route : il s'agit principalement d'aménagements qui contribueront, entre autres, à l'amélioration de la sécurité routière et du cadre de vie des riverains de la route nationale.

Plus précisément, une enveloppe de 7 millions d'euros, financée intégralement par l'État, a été attribuée en 2020, dans le cadre du contrat de plan État-région (CPER) actuel, afin de traiter plusieurs points délicats de l'axe qui relie Oloron-Sainte-Marie à la frontière espagnole. Ce budget a permis de créer un aménagement de sécurité à l'entrée nord de la vallée d'Aspe en août 2020, et d'engager la réalisation d'un dispositif de signalisation dynamique expérimental – les travaux ont débuté en avril, et dureront deux ans. Plus au nord, l'opération de mise en sécurité de la route nationale entre Belair et Oloron-Sainte-Marie bénéficiera, en 2021, d'un financement de 10,5 millions d'euros dans le cadre du plan de relance, afin d'accélérer l'engagement d'une première section dont les travaux préparatoires débuteront en fin d'année. J'ai ainsi le plaisir de vous confirmer que l'État a renforcé les moyens prévus par le CPER : dans le cadre de l'avenant – signé le 11 mai – au volet mobilité du contrat de plan, l'enveloppe attribuée à l'opération a été augmentée de 12 millions d'euros, pour atteindre 23 millions fin 2022.

D'autres aménagements sont réalisés en dehors du CPER, comme la suppression du passage à niveau n° 24 dans la commune d'Herrère. Cette opération de 8,3 millions d'euros est couverte en partie par l'État, à hauteur de plus de 6,2 millions d'euros. L'ouverture à la circulation a été ouverte en février.

Je connais bien le sujet de Beynac, au sujet duquel M. Germinal Peiro me sollicite régulièrement. Comme vous le savez, nous nous en tenons au respect du droit, en particulier aux arrêts que différentes juridictions administratives ont rendus ces derniers mois.

Enfin, j'aurai plaisir à vous recevoir au ministère chargé des transports pour parler de ces sujets, entre autres.

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