Ce n'est pas très fair-play.
Depuis soixante-deux jours, monsieur le ministre délégué, les facteurs sont en grève. Que leur dites-vous quand certains d'entre eux parcourent 235 kilomètres par jour et qu'on va leur demander de faire plus, quand ils avaient 370 boîtes aux lettres à faire et qu'ils devront en faire mille ? Mille boîtes aux lettres en territoire urbain, c'est déjà énorme ; en milieu rural c'est gigantesque. La Poste ne doit pas être un lieu de marchandisation de la vie sociale et de la solidarité. Nous devrions consacrer cette institution comme un service public absolument indispensable, ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être.