Dominique Potier le sait parfaitement, en matière de taille, on ne peut pas comparer une exploitation céréalière avec une exploitation dédiée à la polyculture et à l'élevage. Il est évident qu'il faut laisser la main au préfet de région, car le critère de taille a un sens complètement différent selon les typologies d'exploitation : plus de 100 vêlages par unité de travail humain, c'est-à-dire par UTH, c'est proprement impossible, alors qu'on peut imaginer plus de 200 hectares par unité de travail.
Tout dépend donc de la typologie d'exploitation et c'est la raison pour laquelle il faut donner la main au préfet de région et admettre des appréciations différentes selon le type de production.
Par ailleurs, les sociétés ne sont pas le mal absolu. Aujourd'hui, la rentabilité du capital est très faible, alors que dans la polyculture élevage, que je connais bien, les besoins en investissement sont énormes, non seulement dans le foncier mais aussi pour tout ce qui concerne l'activité d'élevage.
Il faut donc redonner de la rentabilité aux exploitations – c'est tout le but de la loi EGALIM…