…et de la future proposition de loi de Grégory Besson-Moreau visant à protéger la rémunération des agriculteurs. Dès lors que l'agriculteur, le chef d'exploitation, garde la maîtrise de l'orientation stratégique et de la gestion de son exploitation, les investisseurs dans le foncier agricole ne doivent pas être regardés comme ceux qui incarnent le mal absolu. Nous aurons demain d'autant plus besoin d'investissements en capital qu'aujourd'hui de plus en plus de jeunes s'installent hors du cadre familial, puisque le renouvellement des générations ne peut suffire à garantir la souveraineté alimentaire de la France, ni même de l'Europe. Les investisseurs extérieurs sont donc une nécessité et les condamner a priori procède d'une mauvaise analyse de la situation.