La filière viticole est composée à la fois de producteurs et de metteurs en marché, qui sont parfois les mêmes. Afin de se maintenir sur le marché par la pérennisation d'une offre en phase avec la demande, nos entreprises viticoles doivent disposer d'un volume de terres adéquat, surtout si, après un travail de prospection conséquent, elles ont trouvé des débouchés à l'exportation.
Vendre et valoriser du vin obéit à des règles spécifiques qui ne sont pas celles qui s'appliquent aux produits agricoles vendus sur les marchés locaux ou sur le marché national. Quand vous êtes référencé, il faut assurer un suivi qualitatif et quantitatif, souvent compromis par les aléas climatiques. Il faut également maintenir l'équité entre les metteurs en marché, parmi lesquels des vignerons indépendants, des producteurs regroupés au sein d'une coopérative, des négociants, qui peuvent également être des transformateurs. Cet amendement propose donc d'exclure le foncier viticole du dispositif.