À ces amendements qui visent à accorder aux sapeurs-pompiers volontaires huit jours d'autorisation d'absence, je donnerai le même avis défavorable qu'en commission, et ce pour deux raisons.
Premièrement, je crains qu'un tel dispositif ne décourage les employeurs d'embaucher des sapeurs-pompiers volontaires, car ceux-ci auraient automatiquement droit à huit jours d'absence.
Deuxièmement, dans les conventions passées entre un ou plusieurs employeurs et un SDIS, le nombre de jours d'absence accordés est généralement supérieur à huit. Si vos amendements étaient adoptés, les entreprises risqueraient de s'en tenir à huit jours d'absence et les sapeurs-pompiers volontaires y perdraient.
La question de la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires vis-à-vis de leurs employeurs est importante. Plutôt que l'octroi de jours d'absence automatiques, qui bénéficierait indifféremment à tous les pompiers volontaires, j'estime que le problème se résoudra grâce à la conclusion de conventions et d'accords entre les employeurs et les SDIS.