L'article supprime l'interdiction faite aux maires et aux adjoints d'une commune de plus de 10 000 habitants d'être sapeurs-pompiers volontaires dans leur commune. Une telle incompatibilité n'avait aucun sens de nos jours. On le sait bien, l'engagement est au cœur des motivations des sapeurs-pompiers qui tous les jours nous protègent en portant en étendard leur devise : « Sauver ou périr. »
Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'ils s'engagent dans la vie de la cité, en plus d'être au service de la société. Leur investissement dans la vie politique locale ne saurait être empêché par une règle qui apparaît totalement désuète. Les exécutifs locaux gagneraient à bénéficier de l'expérience des sapeurs-pompiers volontaires, d'autant plus que nous avons réaffirmé l'importance des plans communaux de sauvegarde lors de l'examen de la première partie de la proposition de loi.
Je me félicite que mon amendement réécrivant l'article 27 ait été adopté en commission et je vous invite à voter en faveur de cet article qui met fin à une situation devenue totalement incompréhensible.