Chaque semaine, le mercredi et le samedi, 30 000 jeunes environ, filles et garçons, âgés de 11 à 18 ans, se retrouvent un peu partout en France dans les quelque 1 500 sections de JSP. Nous avons tous loué, à raison, ce dispositif formidable, qui permet de transformer ces jeunes et de les fidéliser, car souvent les JSP deviennent sapeurs-pompiers.
J'appelle l'attention sur l'inégalité des moyens qui leur sont affectés. En tant que président de SDIS, je l'ai vérifié : ce sont parfois les UD qui financent les JSP, parfois les SDIS eux-mêmes, parfois ils se débrouillent – chacun fait comme il peut. Cet amendement tend à faire nommer dans chaque SDIS un référent JSP en charge de leur formation, afin d'harmoniser les moyens qui leur sont alloués. La désignation d'un référent permettrait de formaliser le dispositif et de donner aux sections les moyens de bien fonctionner.