J'insiste sur le fait qu'il n'est pas question de remettre en cause la régulation médicale : en aucun cas les pompiers ne pourront envoyer une victime à l'hôpital sans que son cas ait été soumis à un régulateur.
Pour ce qui est du 112, vous prêchez un converti, mais ce n'est pas parce que je suis convaincu de la même chose que vous que j'ai raison : il y a ici des députés qui prônent d'autres solutions – je pense notamment à M. Mesnier – et il me paraît sage de considérer que ce n'est que par l'expérimentation que nous pourrons déterminer quelle est la meilleure solution.
Pour nous permettre de gagner du temps, j'indique d'ores et déjà que je serai défavorable à l'ensemble des amendements à l'article 31. Nous avons mis un mois à trouver un équilibre entre l'ensemble des acteurs, et je crains que le fait de modifier ne serait-ce qu'un mot au texte pourrait mettre le feu aux poudres, d'un côté ou de l'autre. Je précise que je suis en accord avec certaines propositions, et que c'est uniquement la nécessité de préserver l'équilibre actuel qui m'empêchera d'émettre un avis favorable.