Le Premier ministre a rappelé jeudi dernier, en Savoie, devant le Conseil national de la montagne et les acteurs du tourisme, que 5,4 milliards d'euros avaient déjà été déployés en faveur des territoires de montagne, soit pour gérer l'urgence, soit pour soutenir la relance. Il s'agit désormais d'accentuer la relance de l'économie touristique de la montagne, mais aussi de la rendre plus résiliente et durable, notamment face aux enjeux de la transition écologique. C'est l'objectif du plan Avenir montagnes, qui mobilise un total de 650 millions.
Vous avez rappelé les trois axes qui l'articulent, je n'y reviens donc pas. L'une des principales mesures est le fonds d'investissement de 300 millions cofinancé par les régions, en plus d'une enveloppe de 31 millions dédiée à l'ingénierie. Vous l'avez remarqué, ces deux mesures étaient très attendues, étant donné que certains projets relatifs à la montagne peuvent être très complexes à monter et coûteux. D'excellentes initiatives sont ainsi bloquées depuis plusieurs années, faute d'un appui suffisant pour leur conception et de moyens financiers pour leur réalisation. Les projets en question sont des investissements portés par les acteurs du tourisme ou, bien sûr, par les collectivités territoriales.
Le Gouvernement souhaite que ces 300 millions de crédits soient répartis de manière équitable entre les différents massifs, dans le cadre des CPIER – contrats de plan interrégionaux État-région – 2021-2027 et que les commissariats de massif et les préfets soient les correspondants des territoires pour les obtenir. Cela permettra non seulement une adaptation aux enjeux spécifiques de chaque massif,…