Nous le faisons grâce à la fiscalité et aux cotisations sociales, mais aussi à des outils particuliers, comme le taux marginal d'impôt – plus élevé de 13 points en moyenne en France que dans les autres pays de l'OCDE – la taxation sur les détenteurs des plus hauts revenus, la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, créée en 2011 pour une durée provisoire et qui est encore en vigueur aujourd'hui. Tous ces outils nous permettent de réduire les inégalités.
Parallèlement, nous avons pris plusieurs décisions : d'ici à la fin du quinquennat, nous aurons diminué les impôts des Français de 25 milliards d'euros, dont 23 milliards relèvent de la suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des Français – pas 80 % des Français les plus riches, mais bien 80 % de tous les Français. Une évolution devrait cependant concerner les 20 % de Français les plus aisés, qui y sont encore assujettis, dans les prochains mois. Nous avons également diminué l'impôt sur le revenu, cette baisse étant concentrée sur les premier et deuxième déciles. Cela représente un gain moyen de 300 euros par ménage imposé, pour un coût total de 5 milliards d'euros pour l'État.
La politique fiscale que nous appliquons est à la fois redistributrice et correctrice des inégalités : la fable, l'anecdote que vous avez voulu raconter est donc fausse.